Mathilde

En première partie

PIÈCE DE POCHE - de la Rue Serendip

Pièce de Poche parle de deux personnages qui ne se lassent pas de se rencontrer. Ils entrent en relation avec leurs propres envies et se confrontent mutuellement face à leurs pensées et habitudes. Une négociation s’installe entre l’envie de conserver sa ligne directive et l’envie de « nouveau ». Les situations parfois absurdes créent un effet miroir et révèlent nos mécanismes de cohabitation avec douceur et humour. Réfléchissant sur le rôle à prendre et sur la place que l’on occupe dans nos relations, ici les corps expriment les ressentis et les désirs mieux que les mots. Pièce de Poche est accessible à tous, des plus jeunes aux plus expérimenté.e.s, ouverte à tous les horizons et invitent à bras ouverts ceux et celles qui veulent s’y abandonner.Pièce de Poche est légère, parle de Nous, est une rencontre, a besoin de douceur, a besoin de deux personnalités, a besoin d’un objet.

Conception et jeu Prunelle Bry, Tristan Bénon

photo Mike Zyeman

MATHILDE - de la Cie Alorizon

Mathilde choisit d'enregistrer ses souvenirs, les considérant comme des repères temporels immuables. Cette démarche devient une manière pour elle de lutter contre la disparition progressive de sa mémoire, une tentative de préserver des fragments de son passé qui s'évanouissent lentement. Face à la fragilité de la mémoire qui s'estompe, elle se confronte à la question fondamentale de ce qui reste lorsque les souvenirs s'effacent, de quels souvenirs choisit-on de conserver. Avec humour, tendresse et légèreté, le spectacle dresse des fragments de la vie de Mathilde, ses souvenirs d'enfance, de ses éclats de rire avec son mari, ou encore de son histoire d'amour estivale avec une amie, l'histoire de cette femme se dévoile.De nos jours, les traces d'une personne sont principalement préservées sous forme de photos ou encore vidéos. Bien que la voix ait sa place dans les vidéos, on pense rarement à la conserver seule, indépendamment des images. La voix est la seule partie du corps que l'on ne peut enterrer ; on peut ensevelir les cordes vocales, mais pas les ondes enregistrées de la voix. Alors que les photos sont des traces, la voix constitue véritablement une extension du corps.

Jeu et co-écriture Aloïse Held mise en scène Vincent Held co-écriture Marie Delpit voix Dominique Bourquin conception marionnette portée Aloïse Held regards extérieurs Jennifer Wesse Moser et Natacha Belova

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